C’est faire trop d’honneur aux Insoumis que de les laisser au centre du débat sur la cérémonie d’hommage aux Français victimes des attaques du Hamas du 7 octobre. L’important est l’hommage lui-même, ce mercredi, aux Invalides.
Emmanuel Macron l’avait annoncé le 16 janvier, au cours de sa conférence de presse. Cette annonce était attendue par ceux qui s’étonnaient voire s’indignaient que la France n’ait pas encore solennellement exprimé son émotion collective après l’acte terroriste ayant fait le plus de victimes françaises depuis 1989.
À lire aussiHommage aux victimes du Hamas: «De qui se moque LFI?»
Le chef de l’État place ce rassemblement sous «le signe universel de la lutte contre l’antisémitisme, et, à travers lui, toutes les formes de haine, de racisme et d’oppression envers les minorités» ; une manière aussi pour lui de dépasser les incompréhensions sur son absence à la marche contre l’antisémitisme conduite le 12 novembre dernier par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher.
Antisémitisme déguisé dénoncé
Par son caractère officiel, cette cérémonie permet la représentation de toutes…