Rapatriement de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie : "J'ai bon espoir" d'une libération en France, confie son avocat

La France et l'Indonésie doivent signer vendredi 24 janvier un accord portant sur le transfèrement vers Paris de Serge Atlaoui, un Français condamné à mort en Indonésie en 2007 pour trafic de drogue. Le Français âgé de 61 ans doit être transféré le 4 février vers la France, a précisé le ministre indonésien en charge des Affaires juridiques et des Droits humains.

L'avocat de Serge Atlaoui, Richard Sédillot, contacté par francienfo, explique avoir "bon espoir" d'une libération une fois retourné en France. "De ce que nous comprenons, le gouvernement indonésien a annoncé qu'il accepterait toute décision qui serait prise par la France à la suite du rapatriement", précise Richard Sédillot. La même peine ne peut évidemment pas être appliquée en France, "puisque l'arsenal judiciaire français ne connaît pas la peine de mort".

En l'absence d'exigence particulière, l'avocat tient à rester prudent, mais dans la mesure où "il n'y a pas dans son dossier le moindre élément qui permettrait de considérer qu'il était coupable", Richard Sédillot a "bon espoir" d'une libération en France.

Âgé de 61 ans, père de quatre enfants, Serge Atlaoui a été arrêté en 2005 dans une usine près de Jakarta où de la drogue avait été découverte. Il a été condamné à mort en 2007 pour trafic de drogue, accusé par la police d'être un "chimiste". L'artisan soudeur originaire de Metz s'est toujours dit innocent.