Un mois après le début de l’offensive ukrainienne à Koursk, pourquoi la Russie n'est pas encore parvenue à la repousser
Voilà un mois que les forces de Kiev ont pris pied en Russie. Le 6 août vers 8 heures, au moins deux brigades de l’armée ukrainienne (jusqu’à 8000 hommes) ont franchi la frontière russe. Depuis l’invasion de l’Allemagne nazie lors de l’opération Barbarossa en 1941, la Russie n’avait plus connu d’offensive étrangère de cette ampleur sur son propre sol.
Trente jours plus tard, l’armée russe n’a toujours pas refoulé son ennemi au-delà des frontières, ses troupes d’invasion étant trop occupées dans l’est de l’Ukraine. Vladimir Poutine a reconnu lui-même ce jeudi que si la Russie n’avait pas réussi à contrer les Ukrainiens dans la région de Koursk -tout en se félicitant de les avoir contenus, c’est parce que la «priorité numéro un» était la «libération totale du Donbass».
«Poutine ne se soucie pas vraiment de la région de Koursk en ce moment», expliquait récemment le général Onno Eichelsheim, chef d’état-major de l’armée néerlandaise. La Russie poursuit en effet ses efforts