Après des explosions d’airbags défectueux, des victimes accusent Citroën et DS Automobiles de «défaillances»

Réservé aux abonnés
Le véhicule d'une victime qui a eu le bas du visage perforé en octobre 2021 en Guadeloupe après l'explosion de son airbag. Le Figaro

TÉMOIGNAGES - Le déclenchement des airbags Takata sur les C3 et DS3 est à l’origine des décès d’au moins quatre conducteurs en Outre-Mer et un en métropole. Les victimes reprochent au groupe Stellantis d’avoir tardé à alerter sur les dangers.

«L’airbag est censé nous protéger mais là, c’est ce qui m’a fait perdre un œil.» En octobre 2022, Loris* a été victime d’un accident de la route dans le nord-est de la Guadeloupe alors qu’il était au volant de sa Citroën C3 achetée d’occasion quelques mois plus tôt. Un nid-de-poule sur un chemin accidenté lui a fait perdre le contrôle de son véhicule qui a heurté un tas de pierres avant de se retourner sur le bas-côté de la chaussée. Le choc, pourtant léger, assure au Figaro le jeune homme de 29 ans, a déclenché l’ouverture de son coussin de sécurité «dans une forte explosion».

À l’hôpital, la chirurgienne qui a opéré Loris lui explique avoir découvert des débris métalliques plantés dans son visage. «Les fragments provenaient de la cartouche d'airbag. Ils ont cassé tous les os de ma pommette gauche ainsi que le plancher orbital et m’ont crevé l'œil», dépeint-il en pointant du doigt sa prothèse oculaire. «Dans cet accident, je n’ai eu aucune autre blessure que celles causées par le déclenchement…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.

Vente Flash

1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous