Les airbags Takata défectueux de plus de 2,3 millions de véhicules circulant dans l'Hexagone devront être remplacés
Plus de 2,3 millions de véhicules circulant dans l'Hexagone doivent encore se faire remplacer leurs airbags défaillants de marque Takata, a annoncé vendredi 21 février le gouvernement, en révélant aussi une campagne d'immobilisation chez Volkswagen après celle de Citroën. "Afin d'en informer au mieux les propriétaires, une mention sera portée sur le procès-verbal du contrôle technique des véhicules visés par une campagne de rappel à partir de début mars", a précisé le ministère de la Transition écologique dans un communiqué.
Plus de 250 000 modèles Citroën C3 et DS3 produits entre 2008 et 2013 circulant dans le nord de la France sont désormais concernés par un stop drive (une consigne d'arrêter de conduire), "et ceux produits entre 2014 et 2019 font à ce stade uniquement l'objet d’un rappel", explique le ministère dans son point de situation. "Pour le sud de la France, un stop drive avait déjà été mis en place en mai 2024", ajoute le communiqué.
Une campagne de "Stop drive" visant 230 000 véhicules Volkswagen
Volkswagen, Nissan, BMW ou Toyota, entre autres, ont rappelé des millions de véhicules équipés de ces airbags dangereux, avec des campagnes de rappels encore en cours aujourd'hui. Le ministère précise que le groupe Volkswagen a imposé depuis le 14 février un stop drive sur l'ensemble de ses modèles concernés par un rappel depuis plus d'un an, soit 230 000 véhicules. Plusieurs modèles d'Audi, Fox, Up, Crafter et de Polo fabriqués entre 2006 et 2013 sont concernés.
Ces airbags sont susceptibles de causer de graves blessures et ont déjà provoqué au moins un mort dans l'Hexagone et onze en outre-mer, où le climat dégrade plus vite un de leurs composants, selon le ministère des Transports.