L’émotion et les questions après l’attentat contre une synagogue à La Grande-Motte

La haine des Juifs a une nouvelle fois frappé en France. Samedi matin, elle a pris la forme d’un attentat contre la synagogue de La Grande-Motte (Hérault) et le visage d’el-Hussein Khenfri, un Algérien en situation régulière de 33 ans, arrivé sur le sol français en 2018 et connu pour quelques délits (usage de stupéfiants, délits routiers), mais ne figurant pas dans les fichiers des services de renseignements.

L’homme a été interpellé samedi soir à Nîmes par des policiers du Raid et de la brigade de recherche et d’intervention de Montpellier, après moins de seize heures de cavale. Ayant tiré sur les forces de l’ordre lors de leur intervention, il a été blessé au visage et à l’épaule. S’il a été hospitalisé, sa vie n’est pas en danger, et il doit être placé formellement en garde à vue. Les enquêteurs se concentrent notamment sur d’éventuels complices, sur le parcours de l’incendiaire avant et après les faits.

Explosion de l’antisémitisme

Dans un contexte d’explosion de l’antisémitisme, cette…

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