JO de Paris 2024 : le secret des médailles
Six ans de travail, et autant de mystères. Les Jeux, c'est toujours une histoire de pression, pour les athlètes, mais aussi pour les médailles, 700 tonnes dans une machine qui les frappe. En moyenne, 15 jours de travail pour une seule médaille, et il faut en produire 5 084. Le modèle parisien a ses propres mensurations : 85 centimètres de diamètre, 9,2 d'épaisseur. Poids maximum : 529 g pour celle en or. Même si elle est en réalité en argent depuis 1912, colorée par six grammes d'or seulement.
Un morceau de Tour Eiffel
Mais qui dit Paris, dit luxe. Les médailles sont dessinées comme des bijoux, par un joailler français. La pierre précieuse ici, du fer de la Tour Eiffel, récoltée au cours de ses rénovations successives et modelée en hexagone. En 2014, à Sotchi, la Russie avait choisi des morceaux de météorite, pour le Japon, c'était de l'électronique recyclée. Mais il y a des traditions à respecter. Chaque médaille doit être ronde. Sur le verso olympique, doivent figurer la déesse de la victoire, le Parthénon et le nom des Jeux. Leur coût de fabrication reste un mystère.