Pour la deuxième fois en deux mois, la chef de la diplomatie française, Catherine Colonna, se rend ce lundi en visite à Beyrouth, où la diplomatie arabe et occidentale s’active pour éviter l’embrasement généralisé du front israélo-libanais de la guerre entre l’État hébreu et le Hamas. Paris fait passer «les messages nécessaires» au Hezbollah ainsi qu’au gouvernement libanais pour une désescalade, mais ces appels doivent aussi être entendus par Israël, a déclaré la ministre, dimanche. De son côté, son homologue israélien, Eli Cohen, a estimé que la France pouvait jouer «un rôle positif et important» pour éviter une guerre entre les deux pays.
Les opérations de part et d’autre de la frontière israélo-libanaise y sont quotidiennes, gagnant en profondeur et en intensité, avec un bilan humain qui ne cesse de s’aggraver. Dimanche, Tsahal a annoncé avoir frappé plusieurs cibles au Liban, dont «une infrastructure terroriste du Hezbollah et un complexe militaire». À Beyrouth, la ministre française…