L'école qui s'est donné pour mission de former l'élite politique française est secouée par une succession de crises depuis la mort de Richard Descoings . Trois ans après le scandale de l'affaire Duhamel , Mathias Vicherat a été à son tour contraint à la démission . Et l'activisme militant de certains étudiants pro-palestiniens a terni l'image de l'institution au point d'éloigner d'importants mécènes. Enquête sur Sciences Po, un symbole en proie à une grave crise d'identité, entre inquiétudes sur les finances de l'établissement, errances idéologiques et baisse des exigences académiques.
Des blocages d’amphithéâtres, des slogans « From the river to the sea, Palestine will be free », des drapeaux palestiniens agités dans tous les sens et des mains peintes en rouge levées vers le ciel : voilà à quoi ressemblait la rue Saint-Guillaume, devant Sciences Po, au mois d’avril, lors des mobilisations étudiantes pour Gaza.
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