Ces deux maillons de filière plaident pour revoir les lois EGalim et discuter en deux temps. Les industriels temporisent.
Alors que le reflux des prix alimentaires en grandes surfaces est désormais bien lancé (- 0,9 % sur un an), demeure la question du difficile équilibre entre le pouvoir d’achat des Français et la juste rémunération des agriculteurs. Les industriels doivent envoyer dans deux mois leurs conditions générales de vente (CGV) à leurs clients distributeurs pour fixer les prix en grandes surfaces pour 2025. Malgré ce court délai et le flou politique, la filière alimentaire n’est pas opposée à rouvrir l’épineux chantier des négociations commerciales annuelles, régies entre autres par les lois EGalim.
Ce mardi, lors de la Rencontre des entrepreneurs de France, la grand-messe du patronat organisée par le Medef, la FNSEA et les distributeurs par la voix de Thierry Cotillard, président du groupement Les Mousquetaires et vice-président de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), se sont dits prêts à proposer un texte commun d’ici l’automne pour revenir sur le…