« Tout le monde a fait sa part, sauf Renault » : l’avenir de la Fonderie de Bretagne entre les mains de la marque au losange

Le sort des 310 salariés de la Fonderie de Bretagne ne tient qu’à un fil. Ce mercredi 18 décembre, Renault doit annoncer sa décision de garantir, ou non, les commandes à son ancienne filiale jusqu’en 2027. L’actuel propriétaire, l’allemand Callista, qui avait racheté l’usine en 2022, avait promis de « rétablir l’équilibre financier à l’horizon 2025 ». Après avoir échoué à redresser la barre, il vend désormais le site. Depuis juillet, Callista est entré en négociations avec le fonds d’investissement allemand Private Assets en vue d’une cession.

Cependant, pour boucler le plan de sauvetage, il manque l’engagement de Renault, dont les commandes en 2024 représentent 95 % de son chiffre d’affaires. Or, le constructeur a annoncé vouloir baisser ce chiffre de 50 % en 2025. Une diminution de charge de travail qui acterait la fermeture de la fonderie de Caudan.

L’indispensable engagement de Renault

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