Notre critique de L’Esprit Coubertin: les jeux sont bien faits

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Notre critique de L’Esprit Coubertin: les jeux sont bien faits

Dans L’Esprit Coubertin, Benjamin Voisin (à gauche) joue Paul, sur qui reposent tous les espoirs de médaille, entouré d’Emmanuelle Bercot et de Grégoire ­Ludig. Bac Films

CRITIQUE - Quelques semaines avant les Olympiades, à Paris, Jérémie Sein livre une comédie revigorante sur ce thème sportif. Un premier long-métrage d’une grande inventivité.

Cette fois, c’est la bonne. En 2016, il avait raté les Jeux pour cause de mononucléose. En 2020, les Olympiades lui étaient passées sous le nez en raison du Covid. En 2024, Paul (Benjamin Voisin) compte bien se rattraper. Ce natif de Tarbes est triple champion du monde dans sa discipline. Laquelle? Le tir sportif, hélas. Personne ne connaît. Ça ne fait rien.

Gendarme et fils de gendarme, l’athlète est gonflé à bloc. À nous deux, Paris. Sa coach ne le lâche pas d’une semelle. Dans son survêtement aux bandes bleu-blanc-rouge, Emmanuelle Bercot, montée sur ressorts, coiffure à la dreadlocks, mâche toujours un chewing-gum et répète comme un mantra: «On vient, on gagne et on s’en va.»

À Saint-Denis, dans les dortoirs réservés aux participants, le provincial est obligé de partager sa chambre avec un nageur du Vanuatu qui visiblement se fiche de la compétition et coule presque à pic dans la piscine. Il pense plutôt à coucher avec les filles de l’étage. Les boîtes de préservatifs qu’on distribue…

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