«Voter un droit à la mort, c’est une lourde responsabilité»: ces députés qui hésitent sur l’aide à mourir

Couacs, évolution du texte, référendum possible… La loi sur la fin de vie entame ce lundi son examen dans l’Hémicycle dans un climat d’incertitude et de tension.

LE BLOC-NOTES - Le président de la République va lancer en juin une convention citoyenne sur «les temps de l’enfant», qui devrait notamment réfléchir à la durée des vacances scolaires. Mais l’école est bien plus minée par l’égalitarisme et le communautarisme que par les quelques absurdités de son calendrier.

TRIBUNE - La psychologue clinicienne et écrivain* adresse une lettre ouverte à Catherine Vautrin dans laquelle elle regrette le soutien de la ministre de la Santé au projet de loi créant un « droit à l’aide à mourir », voté le 2 mai en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, avant son examen par l’ensemble des députés à partir du 12 mai.

TRIBUNE - Alors que la proposition de loi sur la fin de vie sera débattue à l’Assemblée nationale à partir du 12 mai, sept députés LR, dont Philippe Juvin, mettent en garde contre les risques majeurs posés par ce texte, à la lumière des expériences similaires à l’étranger.

Le texte a été adopté vendredi en commission des affaires sociales. Une première étape avant le débat dans l’hémicycle, le 12 mai prochain.

TRIBUNE - Au-delà des arguments moraux avancés par ceux qui s’opposent à l’euthanasie, le véritable obstacle à sa légalisation vient des réticences personnelles des soignants, estiment les deux médecins. Eux se déclarent prêts, si la loi est votée, à accepter de soulager les souffrances des patients en accédant à leur demande d’euthanasie.

ENTRETIEN - Le professeur de médecine* met en garde contre l’euthanasie et souligne la mauvaise compréhension que les députés et l’opinion publique ont de la loi Leonetti et des soins palliatifs qui sont, selon lui, suffisants pour faire face aux défis de la fin de vie.

LA MINUTE PHILO - Les définitions des mots «meurtre» et «assassinat», aussi surprenant que cela puisse paraître, semblent décrire précisément ce que sont l’euthanasie ou le «suicide assisté».

TRIBUNE - Face au risque de voir augmenter la pression euthanasique sur les plus vulnérables, il est impératif d’exclure les personnes handicapées du dispositif de mort administrée, alertent 1682 membres du collectif Un gros risque en plus.

TRIBUNE - Une trentaine de professeurs de médecine, de chirurgie et de pharmacie s’inquiètent du texte sur l’aide à mourir qui doit être débattu au Parlement en mai. Une légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté dévoierait notre rôle d’enseignants au service des plus vulnérables, s’alarment-ils.