L’annonce a eu l’effet d’un coup de tonnerre. «Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol , mais en dynamique rien ne doit être exclu», a tonné Emmanuel Macron face à une vingtaine de dirigeants internationaux réunis pour une conférence de soutien à Kiev le 26 février au soir, alors que la guerre de la Russie contre l’Ukraine entre dans sa troisième année. «Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre» a-t-il encore assené, soulignant qu’une telle potentialité avait été «évoquée parmi les options».
Cette option, qui n’avait jusqu’à présent jamais été formulée par Paris, tranche avec la prudence affichée par les pays membres de l’OTAN, qui cherchent à éviter toute cobelligérance avec la Russie. Et pose la question du cadre légal dans lequel seraient envoyées ces troupes, potentiellement françaises.
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