Les militants du Rassemblement national (RN) font grise mine. Réunies ce dimanche 7 juillet au cœur du bois de Vincennes, dans le Pavillon Chesnaie du Roy, les troupes du parti à la flamme espéraient fêter une victoire éclatante censée les conduire tout droit à Matignon. Mais, dès l’annonce des résultats des législatives, l’enthousiasme ambiant laisse place à une froide amertume. Au milieu des quelque 500 invités, seul Thierry Mariani savoure sa coupe de champagne en songeant à l’après. Pour le nouvel homme fort de l’antenne parisienne du RN, après avoir échoué à s’implanter dans le Sud-Est, tout n’est pas à jeter dans ce second tour, surtout pas les scores nationalistes dans la capitale.
L’eurodéputé lepéniste a de quoi se frotter les mains : pour la première fois, tous les candidats RN - dont trois ciottistes - ont dépassé la barre des 5 % dans les 18 circonscriptions de la capitale, et peuvent donc être remboursés de leurs frais de campagne. Une petite victoire…