Municipales 2026 : Thierry Mariani et le RN veulent « l’union des droites » à Paris

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Thierry Mariani. Urman Lionel / Urman Lionel/ABACA

Après ses résultats encourageants aux législatives, le parti nationaliste mise sur le renfort des troupes zemmouristes pour décrocher ses premiers élus dans la capitale.

Les militants du Rassemblement national (RN) font grise mine. Réunies ce dimanche 7 juillet au cœur du bois de Vincennes, dans le Pavillon Chesnaie du Roy, les troupes du parti à la flamme espéraient fêter une victoire éclatante censée les conduire tout droit à Matignon. Mais, dès l’annonce des résultats des législatives, l’enthousiasme ambiant laisse place à une froide amertume. Au milieu des quelque 500 invités, seul Thierry Mariani savoure sa coupe de champagne en songeant à l’après. Pour le nouvel homme fort de l’antenne parisienne du RN, après avoir échoué à s’implanter dans le Sud-Est, tout n’est pas à jeter dans ce second tour, surtout pas les scores nationalistes dans la capitale.

L’eurodéputé lepéniste a de quoi se frotter les mains : pour la première fois, tous les candidats RN - dont trois ciottistes - ont dépassé la barre des 5 % dans les 18 circonscriptions de la capitale, et peuvent donc être remboursés de leurs frais de campagne. Une petite victoire…

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