«Ce sont des adversaires retors» : comment la gendarmerie lutte contre les faux billets pour les JO de Paris

«Le plus dur est devant nous», présage le colonel Hervé Pétry. Cet officier chevronné, qui a dirigé la Section de Recherche de Lyon et travaillé dans le renseignement criminel, est depuis février à la tête de la toute nouvelle Unité nationale cyber (UNC), cet organe de pointe de la gendarmerie en charge de la lutte contre la cybercriminalité sur l’ensemble du territoire nationale. À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, il a missionné le capitaine Étienne Lestrelin et son équipe de traquer la fraude aux faux billets. À un peu plus de quatre mois de l’évènement, ils ont accepté d’ouvrir au Figaro les portes de leur unité, installée au sein du très sécurisé pôle judiciaire de la gendarmerie nationale à Pontoise, dans le Val-d’Oise.

La France a été chargée par les organisateurs des JO de prévenir et démanteler les trafics de faux billets à l’échelle internationale, en lien permanent avec ses pays partenaires d’Europol. Le sujet est hautement sensible lorsqu’on sait que plus de 15 millions de touristes vont débarquer dans la capitale entre le 26 juillet et le 11 août et que tous ne seront pas munis du précieux sésame. Parmi les compétitions les plus attendues, la cérémonie d’ouverture, le 100 mètres ou le 100 mètres nage libre vont par exemple attirer la convoitise des spectateurs et par conséquent l’intérêt de délinquants ou d’organisations criminelles. «Cela fait deux ans qu’on se prépare et nous allons monter en puissance d’ici les prochaines semaines», annoncent-ils d’une voix…

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