Notre critique de Fario : mystique rivière

Léo (Finnegan Oldfield, tout en justesse inquiète) n’est pas dans son élément. Au cœur d’une soirée berlinoise arrosée, rythmée par de la musique techno assourdissante, alors qu’il embrasse une jeune femme désireuse d’aller plus loin, le jeune ingénieur brillant et fêtard ne sait plus très bien ce qu’il veut. Le fiasco s’annonce… Ou la débandade. Ses deux copines lesbiennes le consolent en dansant avec lui. Le lendemain, il rentre en France pour une affaire de famille. Ce retour aux sources réveille de vieux démons chez cet expatrié à Berlin. Mais il faut bien affronter ses traumatismes un jour ou l’autre.

Dans le Doubs, la maison de famille jouxte une rivière. Le clapotis de l’eau et le vent qui fait bruisser les arbres apaisent Léo. Le temps se ralentit. Officiellement, le jeune homme revient pour vendre les terres de son père agriculteur disparu tragiquement à une société minière qui extrait des métaux rares. Cet écorché vif, qui intériorise un peu trop ses sentiments, a prévenu sa mère…

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