Le coup de pub d’un producteur proposant au duo Angelina Jolie-Brad Pitt de se reformer à l’écran

Selon une source rapportée au Daily Mail, Brad Pitt et Angelina Jolie sont « des ennemis jurés ». Hahn Lionel/ABACA

L’acteur a décliné une offre mirifique de quelques dizaines de millions de dollars du producteur Danny Rossner qui 
lui proposait de retrouver son ancienne femme avec qui il est toujours en procès.

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En pleine bataille judiciaire contre son ex-femme, Brad Pitt a catégoriquement refusé de tourner à nouveau avec Angelina Jolie, malgré une offre de plusieurs millions de dollars du producteur Danny Rossner. Dans une interview accordée au Daily Mail,  des proches de Brad Pitt ont déclaré pour expliquer ce refus : « Tout l’argent du monde ne permettrait pas à Brad d’apparaître à nouveau dans un film avec Angelina. Cela susciterait certainement l’intérêt du public, mais ce n’est pas quelque chose qu’il envisagerait un seul instant. Ils sont actuellement des ennemis jurés, donc Brad ne s’abaisserait pas à être payé une quelconque somme d’argent pour parler à Angie à l’écran. Elle lui a causé tellement de chagrin et ne veut même pas que son entourage parle d’elle. »

Cette version est plausible étant donné les relations conflictuelles entre les superstars Brad Pitt et Angelina Jolie, hier mari et femme à la ville et aujourd’hui divorcés. Mais selon le Daily Mail, une source anonyme aurait qualifié cette offre mirifique de quelques millions de dollars de « coup de publicité intelligent » et « quelque chose que ni l’une ni l’autre des parties n’avait envisagé », précisant qu’il n’y avait « jamais eu d’offre réelle ».

Le producteur Danny Rossner aurait affirmé avoir réuni près de 60 millions de dollars (57 millions d’euros) auprès de ses bailleurs de fonds pour inciter les deux stars à signer. « En ce moment, je pense que Brad Pitt est dans la fourchette de 20 à 25 millions de dollars (19 et 23 millions d’euros par film) et Angelina Jolie est dans la fourchette de 15 millions de dollars (14 millions d’euros). Nous sommes prêts à offrir environ 50 % au-dessus du tarif en vigueur », a-t-il déclaré au Daily Mail. Le film inclurait des scènes d’amour « intenses », ce que Danny Rossner voit comme un défi : « Il y a une scène d’amour… Elle est torride aussi », a-t-il déclaré, précisant : « Elle n’est pas salace mais il y a des scènes d’amour très intenses. » Le producteur, parachevant ce qui ressemble plus à un coup marketing qu’à un scénario raisonnable a conclu par une métaphore d’un goût douteux : « Si nous pouvons obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Liban, Brad Pitt et Angelina Jolie pourront mettre leurs différences de côté et s’unir pour construire un pont et réaliser ce film ».

« Si nous pouvons obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Liban, Brad Pitt et Angelina Jolie pourront mettre leurs différends de côté et s’unir pour construire un pont et réaliser ce film »

Danny Rossner, producteur

Pour mémoire, il n’est peut-être pas inutile de revenir sur ce qu’on pourrait appeler le début de la fin d’un couple hollywoodien qui aura fait la joie des magazines people durant une bonne décennie. Le 14 septembre 2016, la famille Jolie-Pitt au grand complet – Brad, Angelina et leurs six enfants – quitte Nice pour Los Angeles à bord de son avion. Mais pendant ce vol, Brad Pitt, éméché, entre dans une colère noire et s’en prend à sa femme et à ses enfants. Durant cette altercation, il aurait « déversé de la bière » sur son ex-épouse, et « de la bière et du vin rouge sur les enfants. » Mais cela ne s’arrête pas là. Selon Angelina Jolie, l’acteur en serait venu aux mains. Il l’aurait « attrapée par la tête et l’aurait secouée » avant de « la pousser contre la paroi des toilettes de l’avion». À ce moment-là, « les enfants se sont interposés », indique le document judiciaire. De rage, Brad Pitt aurait alors « étranglé un des enfants et frappé un autre au visage ». Certains « lui demandaient d’arrêter », d’autres « pleuraient ». Depuis ce jour les relations entre Brad Pitt est ses enfants sont si difficiles qu’un d’entre eux, à sa majorité, a demandé à changer son nom de famille.