L’inquiétante hausse de la consommation d’antidépresseurs chez les jeunes

« Je n’aurais jamais imaginé me retrouver sous antidépresseurs. » Jusqu’ici, Emma*, 22 ans, avait toujours gardé les médicaments à distance. « J’ai toujours été anxieuse, mais je me disais que ça finirait par passer, jusqu’au moment où j’ai sombré dans la dépression  », raconte-t-elle. Une descente subie à la fin du premier confinement, en 2020. Progressivement, tout s’est ralenti, « se brosser les dents, sortir du lit, cuisiner des pâtes ». Ces gestes qui faisaient partie de son quotidien sont devenus difficiles jusqu’à devenir infaisables. En somme, « la vie est plus lourde », résume la jeune femme aux yeux clairs.

Lorsque son médecin généraliste évoque une dépression, elle n’en revient pas. « Je n’avais rien vécu de si grave, si ce n’est me retrouver seule du jour au lendemain, sans école ni vie sociale, face au monde qui va mal et aux gens qui meurent du coronavirus ». Depuis ce jour, elle suit un traitement de Zoloft

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