Mónica Macha, députée argentine : « En un an sous Milei, nous avons régressé de 20 ans en matière économique et de 70 ans en matière étatique »

Avec 99 sièges (sur les 104 que compte l’opposition de gauche) sur 257, la coalition Union pour la Patrie pèse peu face à un gouvernement d’extrême droite, qui peut compter bien souvent sur le soutien de la droite et du centre. Les Argentins renouvelleront la moitié de la Chambre basse et un tiers du Sénat en octobre 2025.

Comment décririez-vous le panorama politique à ce jour ?

L’Argentine traverse une crise économique et sociale historique dont les proportions sont encore difficiles à estimer. En plus de l’augmentation de la pauvreté, le gouvernement a brisé tous les moyens de protection sociale existants. Il sera très difficile de reconstruire l’État en tant qu’ordonnateur de la vie sociale. En un an, nous avons régressé de vingt ans en matière économique, et de près de soixante-dix ans en matière étatique. N’oublions pas que le rêve du président est de détruire l’État.

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