JO - Foot : le retrait de six points contre l’équipe féminine canadienne confirmé

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé mercredi le retrait de 6 points infligé à l'équipe féminine du Canada engagée dans le tournoi olympique après l'affaire d'espionnage par drone d'entraînements à huis clos de la Nouvelle-Zélande. «La requête introduite par le Comité olympique canadien et Canada Soccer (la fédération canadienne de football, NDLR) a été rejetée», selon la décision communiquée mercredi par le TAS.

Les Canadiennes, championnes olympiques en titre, abordent leur troisième et dernier match de la phase de poule avec 0 point malgré leurs deux victoires contre la Nouvelle-Zélande (2-1) puis la France (2-1). Mais elles peuvent encore se qualifier pour les quarts à l'issue du match contre la Colombie ce mercredi (21h00). Dans le même groupe, les Bleues affrontent la Nouvelle-Zélande à la même heure à Lyon.

Un membre déjà exclu la semaine passée

Un membre de l'équipe de football féminine canadienne a été condamné la semaine dernière à huit mois de prison avec sursis pour le survol par un drone d'une séance d'entraînement des Néo-Zélandaises avant le match de jeudi dernier à Saint-Étienne. 

L'exploitation des images a montré que cet homme de 43 ans avait déjà filmé les Néo-Zélandaises le samedi précédent, dans les mêmes circonstances, au stade Michon de Saint-Étienne. Le membre du staff canadien a affirmé en garde à vue que «les vidéos lui auraient permis de connaître la tactique de l'équipe adverse», selon le parquet de Saint-Étienne.

Dimanche, après le succès capital contre la France au bout du temps additionnel (2-1), Jessie Fleming a estimé que son équipe avait «l'impression d'être contre le monde entier». Leur sélectionneuse, Beverly Priestman, ainsi que deux autres membres de l'équipe, dont le pilote du drone, ont parallèlement été «suspendus de toute activité liée au football pour une période d'un an».