Ligue des champions : PSG-Arsenal, rendez-vous avec l’histoire
Concentration, modestie, appétit. C’est ce qui animait le vestiaire parisien après le succès 1-0 sur le terrain d’Arsenal, la semaine passée, en demi-finale aller de Ligue des champions. Pas question de crier victoire pour les Parisiens, de se voir au sommet à Munich, de relâcher la pression. Et donc éviter de tomber dans les travers de ces Gunners qui s’imaginaient favoris à la victoire finale avant la première manche. Lesquels Gunners nourrissaient le fantasme d’un Emirates Stadium bouillant pour faire chavirer le PSG. Pétard mouillé.
Au final, on n’a entendu que les supporteurs parisiens à Londres, pendant que Marquinhos et ses petits camarades maîtrisaient leur sujet sur la pelouse. D’ailleurs, Arsenal n’est en vie qu’en raison de la maladresse de Bradley Barcola et Gonçalo Ramos en toute fin de partie. Barcola et Ramos, les deux options en cas de forfait d’Ousmane Dembele, auteur du but vainqueur à l’Emirates… avant de se blesser. La tendance est à l’optimisme, l’intéressé ayant repris l’entraînement depuis lundi, mais il ne serait pas si étonnant de le voir sur le banc au coup d’envoi. Suspense.
Avec ou sans Ousmane Dembélé ?
Même si le PSG, c’est avant tout un groupe, un collectif, une idée de jeu, « Dembouz » représente un cas à part. Un « génie », dixit Achraf Hakimi. Personne n’incarne aussi bien le rôle de faux 9 que lui. Et personne n’est aussi adroit face à la cage adverse. Un tueur qui s’est découvert cette saison. Enfin.
Une chose est sûre : le pétard parisien ne sera pas mouillé. Le Parc des Princes ? Chauffé à blanc. Et sur le pré, les champions de France vont attaquer, essayer de gagner et ne surtout, pas calculer. C’est leur ADN. Pour ce qui est du résultat, c’est la seule chose que Luis Enrique et ses hommes ne peuvent pas contrôler, maîtriser ou prévoir. Ils devront être encore meilleurs qu’en terre anglaise, face à des Canonniers sans doute remontés et revanchards… mais qui ont manqué l’occasion de se rassurer en s’inclinant face à Bournemouth (1-2), samedi, en championnat. Paris a perdu aussi, à Strasbourg (2-1), mais avec l’équipe B. Hansi Flick et Simone Inzaghi avaient également choisi de faire tourner avant Inter-Barca, joué ce mardi soir. Pas Mikel Arteta, qui déplore toujours une infirmerie bondée (Gabriel, Havertz, Jorginho, Jesus, Tomiyasu).
Des Canonniers qui savent néanmoins que marquer le premier but pourrait changer la donne. Un but d’écart, ce n’est rien. Et ils récupèrent Thomas Partey, suspendu à l’aller. Un retour crucial au milieu de terrain. Déterminant ? À voir… Jurrien Timber et Riccardo Calafiori ont d’ailleurs participé à l’entraînement mardi.
Paris et Arsenal en quête d’une grande première
L’enjeu est de taille pour ces deux grandes maisons européennes qui courent après un premier sacre en C1 et qui visent une deuxième apparition en finale. La première date de 2006 pour Arsenal, 2020 en ce qui concerne le PSG. Le rêve sera encore à portée de main pour l’un des deux clubs ce mercredi soir, avec la perspective d’une grande finale le 31 mai, à l’Allianz Arena. L’autre repartira avec des regrets plein les têtes et un désagréable refrain dans les oreilles, « encore raté ». C’est la dure loi du genre.