Marine Le Pen n’aime pas faire de grands plans sur plusieurs mois ou sur plusieurs années. Elle dit toujours à ses proches que c’est le meilleur moyen «de se planter». La double finaliste à la présidentielle préfère changer de braquet à la dernière minute. Cela la rassure.
Je peux passer sous un bus
Marine Le Pen
Quand elle pense à 2027, Marine Le Pen voit surtout les longs mois qui la séparent de l’échéance. Entre aujourd’hui et la future campagne pour l’élection présidentielle, la présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national (RN), se dit que tout peut arriver. «La vie a plus d’imagination que nous», dit-elle souvent. C’est pourquoi, quand elle évoque sa candidature présidentielle, elle préfère préciser: «Je suis la candidate naturelle de mon camp.» Et d’ajouter, comme en avril dernier sur RTL: «Au moment où je vous parle, je suis la candidate naturelle. Ce ne sera peut-être pas le cas dans trois ans.» Que pourrait-il se passer? «Je peux passer sous un bus», confie en privé Marine Le Pen en rigolant. Il y a aussi…