Luis Enrique avant Salzbourg-PSG : «C’est un match qui a une importance vitale pour nous »

Un match particulier : «Je sens surtout que c’est un match merveilleux, qu’il y a tous les ingrédients que peut souhaiter l’entraîneur d’un club comme le PSG et les joueurs dans un club de ce niveau. Depuis le début de la Ligue des champions, on a joué des matchs de haut niveau. On arrive au moment du dénouement. Il y a beaucoup d’équipes qui ont besoin de points. On sait qu’on doit gagner et on sait quels sont les risques si on ne le fait pas.»

Les chances de qualification : «Personne ne sait le nombre de points qui sera nécessaire, impossible de le dire. Le classement est ce qu’il est après les cinq premiers matchs (le PSG est 25e, premier non-qualifié pour les barrages, NDLR). On ne veut absolument pas rentrer dans ce jeu. On doit gagner les trois matchs qui restent, c’est l’objectif.»

Une séquence de tous les dangers avant Salzbourg, Lyon, Lens et Monaco ou une période exaltante : «C’est typique de la vie du PSG. C’est pour cela qu’on est le PSG, on est engagé dans toutes les compétitions. Ce qui m’intéresse, c’est le match de demain (mardi). On s’intéressera aux autres après. C’est notre quotidien et c’est merveilleux.»

La «formule magique» pour améliorer l’efficacité : «La formule est claire, celle que j’ai déjà donnée, il faut générer encore plus d’occasions que l’adversaire. Si on peut en générer 20, 25, 30 ou plus, c’est encore mieux. Et en même temps, il faut encaisser le moins de buts possible et faire en sorte que les adversaires aient moins d’occasions. Nos statistiques sont très bonnes et elles font qu’on a plus de chances de gagner. L’efficacité vient de cette recette du football. On va travailler au quotidien pour s’améliorer, il faut garder la confiance et insister, insister, insister.»

En Ligue 1, on fait bien devant le but. En Ligue des champions, c’est plus difficile.

Luis Enrique

S’il attend un succès large à Salzbourg : «Il n’y a pas de match facile à l’extérieur, ni en Ligue 1, ni en Ligue des champions. C’est un match qui a une importance vitale pour nous. J’espère que mon équipe n’est pas trop affectée car sinon, ce serait difficile… Mais si je regarde les matchs précédents, je vois des choses que j’aime, c’est une équipe qui me donne confiance. En Ligue 1, on fait bien devant le but. En Ligue des champions, c’est plus difficile. Mais on va continuer de défense et d’attaquer pour faire du mieux possible.»

Les transitions offensives : «On joue contre un adversaire qui a besoin de points, ce qui impliquera qu’il ira plus ou moins de l’avant. C’est une équipe qui repart de l’arrière, qui presse beaucoup. Après, qu’ils jouent haut ou bas, ça dépendra de la façon dont le jeu se déroulera. Je tire profit de toutes les situations. S’il y a plus ou moins de transitions, ça peut être bon ou mauvais signe. À une exception près, on a toujours eu plus le ballon que l’adversaire, ça veut dire que l’adversaire a moins d’espaces. Ce que je préfère, ça n’a pas d’importance. On peut jouer en transition ou attaquer face à des blocs bas. Ça dépend de la position de l’adversaire.»

La jeunesse du groupe : «Les joueurs sont jeunes mais ils ne manquent pas d’expérience. Surtout les joueurs qui étaient déjà là la saison passée. Ils ont en tout cas un très haut niveau d’exigence. J’essaie de tirer le meilleur des individualités et du collectif. Chez les joueurs, la confiance dépend aussi des matchs précédents. J’adore les matchs comme celui de demain, celui de San Sebastian la saison dernière, à Dortmund, des matchs lors desquels il n’y a qu’une option, gagner ou rien, et qui ressemblent d’une certaine manière à des finales. Peut-on dire que des joueurs plus expérimentés peuvent mal jouer ou que des jeunes subiront plus la pression, je ne crois pas en tout cela. Ce sont des choses naturelles que traversent toutes les équipes et tous les joueurs. Je n’aligne jamais mes joueurs en fonction de leur âge mais en fonction de ce que je vois en match. C’est ma formule.»

Lucas Hernandez ? S’il a été convoqué, c’est qu’il est capable de jouer. 

Luis Enrique

Lucas Hernandez dans le groupe : «Quand un joueur se blesse, je ne suis pas là pour juger d’un niveau footballistique. S’il y a une blessure grave, on pense avant tout au joueur. C’est un moment de souffrance difficile. Ça fait 10-15 joueurs que Lucas Hernandez est avec nous, qu’il s’entraîne dur. S’il a été convoqué, c’est qu’il est capable de jouer. Je n’ai pas pour habitude de faire cadeau d’une convocation.»

Les mots élogieux de Pepijn Lijnders : «C’est la première saison de cet entraîneur ici. Il est reconnu sur la scène internationale. Il a une immense expérience et un goût pour le beau jeu. Il a beaucoup de jeunes joueurs et je suis sûr que ce sera un adversaire très compliqué. Je le remercie pour ses mots mais je suis certain qu’ils feront tout pour gagner et nous rendre la tâche très difficile.»

Propos recueillis en conférence de presse