«L’extrême droite» pourrait-elle constituer une minorité de blocage au Parlement européen ?

La prise de parole d’Emmanuel Macron à trois jours des européennes a fait hurler l’opposition. «C’est mon rôle», s’est défendu le président de la République jeudi soir à Caen, avant d’évoquer les 80 ans du Débarquement en Normandie, l’Ukraine, Gaza, mais aussi le renouvellement du Parlement européen dimanche prochain.

«On voit monter partout en Europe l'extrême droite, a-t-il averti. Si demain la France envoie une très grande délégation d'extrême droite, si d'autres pays le font, l'Europe peut se retrouver bloquée.» «Si demain l'extrême droite a une minorité de blocage en Europe» a enchaîné le président en reprenant cette formule dans une longue anaphore, «vous n'aurez pas une Europe des vaccins», ni le «plan de relance» en cas de pandémie ou de crise économique et «vous n'aurez plus les textes qui nous protègent» de l’immigration clandestine.

Manifestement, consigne avait été passée dans le camp présidentiel de mettre en garde face à ce risque d’une «minorité de blocage». «Pour la première…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Vente Flash

1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous