Rugby : suspendu au-dessus du vide, à 500 mètres du sol, Marc Lièvremont secouru par les gendarmes à La Réunion
Une petite frayeur. En vacances à La Réunion, l’ancien sélectionneur du XV de France, Marc Lièvremont, en a profité pour réaliser un vol en parapente pour admirer les splendeurs de «l’île intense» ce lundi.
Si le survol s’est bien passé, l’atterrissage a été plus compliqué. Selon les gendarmes de La Réunion, qui ont secouru l’actuel consultant rugby de Canal +, ce dernier était «en mauvaise posture sur un rempart» d’une falaise et a vécu «des émotions fortes».
Le communiqué du peloton de gendarmerie de haute montagne, qui l’a aidé à se sortir de cet équilibre précaire, indique que «Marc Lièvremont est devenu contre son gré un spectateur des techniques alpines déployées par les militaires du PGHM pour lui porter secours. Après de nombreux efforts et des émotions fortes, c’est avec bonheur que les sauveteurs et Marc Lièvremont ont pris la pose pour immortaliser ce secours».
« C’est exceptionnel d’être là, en vie. Je n’ai pratiquement rien, seulement quelques égratignures. »Interrogé par Le Parisien, l’ancien rugbyman a raconté sa mésaventure. «Je me suis balancé dans une falaise vertigineuse mais je suis resté trop près de la paroi. La voile s’est prise dans un arbre, s’est déchirée et je me suis retrouvé perché, au-dessus du vide, à 500 mètres du sol. J’étais accroché à une petite branche en haut d’un arbre de vingt mètres de hauteur sans rien pouvoir faire. (...) Je suis resté près de trois heures comme ça. La gendarmerie est arrivée en hélicoptère mais je ne pouvais pas être hélitreuillé car j’étais trop près de la paroi. Deux gendarmes sont descendus en rappel, m’ont rassuré et nous sommes remontés en varappe.»
Marc Lièvremont avoue avoir eu la peur de sa vie. «C’est exceptionnel d’être là, en vie. Je n’ai pratiquement rien, seulement quelques égratignures.» Une frayeur pour une résolution pour cet habitué du parapente. «J’ai eu vraiment de la chance et il ne faut pas jouer avec ça. J’ai brûlé un joker et je n’en aurai peut-être pas deux. (...) Je ne suis pas sûr d’en refaire un jour.»