Les frappes menées par les Etats-Unis contre des bastions houthis au Yémen ont tué "plusieurs dirigeants houthis clés", a affirmé le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz, dimanche 16 mars. En annonçant les raids, samedi, le président américain, Donald Trump, a promis "l'enfer" aux "terroristes houthis" après leurs menaces contre le commerce maritime et contre Israël, en "solidarité" avec les Palestiniens.
Le dirigeant américain a également sommé l'Iran de cesser de soutenir les rebelles yéménites. "Trop, c'est trop", a déclaré Mike Waltz dimanche à l'attention de Téhéran, qui a dénoncé des frappes "barbares". Les houthis font partie, avec notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah au Liban, de ce que l'Iran appelle l'"axe de la résistance" face à Israël. Ces deux mouvements ont condamné les raids américains.
Les houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont la capitale, Sanaa, ont menacé de riposter à ces frappes. Leurs forces sont "prêtes à répondre à l'escalade par l'escalade", ont déclaré les rebelles. Selon le ministère de la Santé des houthis, les frappes ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, et la ville de Radaa, dans le centre. Elles ont fait au moins 31 morts et 101 blessés, "la plupart des enfants et des femmes", d'après cette même source.