Couple franco-allemand: bataille pour l’Autorité européenne antiblanchiment

Après le nucléaire ou les finances de la zone euro, la rivalité entre la France et l’Allemagne se joue aussi dans la bataille pour attirer le siège de la nouvelle Autorité européenne de lutte contre le blanchiment (Anti-Money Laundering Authority, Amla). Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, présentait la candidature française vendredi matin, à Bercy, devant un parterre d’ambassadeurs de l’Union européenne, juste avant de s’envoler pour Berlin où il devait négocier avec son homologue Christian Lindner la réforme des règles budgétaires. Ce dernier avait de son côté défendu la candidature de Francfort la semaine dernière.

D’intenses tractations sont engagées en coulisses sur le choix du site de cette nouvelle agence de l’UE, qui devrait accueillir quelque 400 employés. Neuf pays sont candidats, dont l’Espagne, l’Irlande, l’Italie ou la Lituanie. L’Allemagne joue la carte de l’évidence de la proximité avec le siège de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort. Un argument qui ne…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 55% à découvrir.

Black Friday

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ? Connectez-vous