Blanchiment d’argent et financement du terrorisme : comment les limiers du renseignement financier traquent les réseaux internationaux

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Blanchiment d’argent et financement du terrorisme : comment les limiers du renseignement financier traquent les réseaux internationaux

Pour organiser cet événement ultra-sécurisé, le service français Tracfin composé de près de 200 agents s'est mobilisé « pendant un an ». Frederic Bukajlo/Sipa Press via Tracfin

EXCLUSIF - Le gotha mondial des experts de la lutte contre le crime organisé et les fraudes tentaculaires était réuni à Paris cette semaine, sous la houlette de Tracfin. Le Figaro s’est glissé dans les coulisses de ce sommet ultrasensible.

« De bien des manières, à notre échelle, nous sommes comparables aux Nations unies », plaisante une experte du renseignement financier d’Europe centrale. De loin, en effet, le sommet international contre le blanchiment d’argent, réuni cette semaine à Paris, ressemble à l’image que l’on se fait des grands rassemblements diplomatiques. Dans les salons de réception, sous les hauts plafonds, des experts en tenue formelle, venus des quatre coins du monde, partagent des petits fours en devisant poliment dans un anglais teinté de tous les accents imaginables. Parmi lesquels, celui typiquement français du ministre délégué au Budget, Thomas Cazenave, qui plus habitué aux couloirs de Bercy qu’aux colloques internationaux, a pris la précaution de se faire écrire en phonétique certains mots dans son discours de bienvenue de la 30e session plénière du groupe Egmont, le réseau international des cellules de renseignement financier. « Je veux saluer l’engagement de chacune de vos cellules de renseignement…

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