À Jérusalem, la Cour suprême saisie du «Guantanamo israélien»

Réservé aux abonnés
Des militaires israéliens en opération dans la bande de Gaza. - / AFP

Transformée en centre de détention depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, la base militaire de Sde Teiman serait un lieu de torture. Des associations israéliennes de défense des droits civiques demandent sa fermeture.

Correspondant à Jérusalem

Des prisonniers pieds et poings liés, les yeux bandés, pendant des jours. Certains contraints de rester à genoux, quotidiennement, de 7 heures du matin à 11 heures du soir. D’autres « punis » pour avoir tenté de s’adresser à un de leurs voisins, ou avoir bougé, et forcés de garder les bras levés des heures durant. Des conditions d’incarcération opaques, des soins médicaux dérisoires, des morts dans des circonstances obscures.

Transformée en centre de détention après l’attaque terroriste du Hamas, le 7 octobre, pour recevoir des Palestiniens arrêtés par l’armée israélienne à Gaza, la base militaire de Sde Teiman, dans le désert du Néguev, est dénoncée comme un lieu où l’armée israélienne pratiquerait la torture.

L’armée ne commente pas

À l’appel de quatre organisations israéliennes de défense des droits de l’homme, la Cour suprême israélienne doit statuer, mercredi, sur l’avenir de cette prison militaire. Contactée par le Figaro, l’armée israélienne, qui devait rendre mardi sa réponse…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Vente Flash

1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous