Législative partielle à Paris : "Dans l'immense majorité des cas, je pense qu'il faut qu'on défende nos couleurs", estime Clément Beaune
"On va les laisser faire leur choix, après on fera le nôtre", a affirmé lundi 28 juillet sur franceinfo le Haut-Commissaire à la stratégie et au plan, Clément Beaune, alors que Les Républicains doivent désigner lundi leur candidat pour la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris. L'éphémère Premier ministre Michel Barnier, soutenu par Bruno Retailleau, est candidat, et Rachida Dati, menace de se présenter contre lui.
"Ce qui me frappe c'est d'abord leurs discussions, leurs divisions entre eux, qu'ils règlent leur problème en famille", a assuré l'ancien ministre des Transports. Exclue des Républicains en 2024 après avoir rallié le gouvernement de Gabriel Attal, la ministre de la Culture Rachida Dati "a repris sa carte aux LR il y a quelques semaines", a rappelé Clément Beaune. "C'est sa famille politique qui n'est pas la mienne", s'est-il défendu. "Dans l'immense majorité des cas, je pense qu'il faut qu'on défende nos couleurs", a-t-il souligné.
"Moi je suis membre de Renaissance, je défends ce parti, j'en suis membre depuis le premier jour", a-t-il appuyé. "On a une décision à prendre. On n'est pas tenu par les choix de LR de manière générale, il y a des cas où il faut regarder si ça vaut le coup de se lancer dans une bataille", a-t-il nuancé, en rappelant que cette élection qui couvre une grande partie des huppés 5e, 6e et 7e arrondissements parisiens "n'est pas sur une grande élection nationale". "Pour les élections municipales qui vont arriver, je pense qu'il faut défendre clairement nos couleurs", a-t-il assuré, alors que Rachida Dati ne fait pas mystère de ses ambitions pour succéder à Anne Hidalgo à la mairie de Paris en 2026. "J'ai dit que je souhaitais qu'il y ait un candidat de renaissance ou du bloc central et j'ai dit que j'étais disponible pour mon parti", a-t-il ajouté.