Cinéma: les reprises, un bon filon exploité par les multiplexes

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Fin juillet, à l’UGC Cité Ciné Les Halles à Paris, les séances de La dolce vita de Federico Fellini ont fait salle comble. Riama-Pathe / EVERETT / Pierluigi / Aurimages

DÉCRYPTAGE - Barry Lindon , Amélie Poulain , Love Actually... Les séances évènements de films cultes remplissent les grandes salles des multiplexes. Autrefois réservé à l’art-et-essai, ce phénomène attire les jeunes.

Au cœur de l’été, les séances du «Directeur fait son cinéma» à l’UGC Cité Ciné Les Halles, à Paris, ont passé un cap. Pour cette troisième édition qui allait de La Double Vie de Véronique, de Krzysztof Kieslowski, à L’Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville, les spectateurs avaient réservé bien à l’avance. Outre sa présentation personnelle de ces films, Patrice Le Marchand avait organisé moult surprises. Notamment un concert de Katia Rybakova, qui a chanté des titres de la perestroïka juste avant la projection de Leto, de Kirill Serebrennikov.

Portées par le bouche-à-oreille, ces quinze projections uniques ont fait salle comble. Aguirre, la colère de Dieu, de Werner Herzog, a attiré 150 personnes, un beau chiffre pour un film radical de 1972. Rencontres du troisième type, de Steven Spielberg, en a séduit 400. «Fin juillet, 300 personnes sont venues voir La dolce vita, de Federico Fellini. Ce film de 1960 a été ma meilleure séance. Anita Ekberg et Marcello Mastroianni ont fait mieux que…

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