La directrice de France Inter compte «se battre» contre une possible privatisation voulue par le RN

Adèle Van Reeth est la directrice de France Inter. JOEL SAGET / AFP

Adèle Van Reeth était interrogée dans l'émission Quotidien, sur TMC, sur ce point du programme du RN pour les élections législatives anticipées.

La directrice de France Inter Adèle Van Reeth a affirmé mercredi que la radio allait «se battre» contre un éventuel projet de privatisation de l'audiovisuel public, comme le défend le Rassemblement national. Adèle Van Reeth était interrogée dans l'émission Quotidien, sur TMC, sur ce point du programme du RN pour les élections législatives anticipées. «On parle de privatisation. Attendons de voir ce qui se passe. Vraiment, en ces matières, il faut vraiment garder son sang-froid, une chose après l'autre. Et, si ça devait arriver, qu'est-ce que je veux dire? On va se battre», a-t-elle répondu.

«À peine la dissolution a-t-elle été annoncée que quelques heures après, on avait déjà les différents partis politiques qui s'exprimaient au sujet de France Inter», a-t-elle relevé. «Je demande à tous les politiques qui voudraient soit nous soutenir, soit nous nuire, juste de nous lâcher. Il faut arrêter. On n'est entre les mains de personne, on n'appartient à aucun parti politique», a ajouté Adèle Van Reeth. Celle-ci a également critiqué le député La France insoumise «François Ruffin, qui voulait prendre la grille des programmes de France Inter».

Celui-ci avait affirmé que si son camp gagnait les élections, sa «première mesure» serait de faire réintégrer l'humoriste Guillaume Meurice, licencié par France Inter pour «déloyauté répétée». «Si j'estimais que cette décision porte atteinte à la liberté d'expression sur France Inter, je ne serais pas restée», a affirmé la directrice de la radio.