Seuls sont les indomptés d’Edward Abbey, le dernier cow-boy
LA CHRONIQUE D’ÉRIC NEUHOFF - Par son style, le livre a des allures de torrent. Les descriptions de paysages sont lyriques. Le portrait d’une Amérique qui ne se courbe pas.
Marc, de Benjamin Stock : la conjuration des imbéciles
CRITIQUE - L’auteur imagine une communauté secrète de lecteurs de Marc Lévy préparant une révolution mondiale. Un premier roman haletant et intelligent !
La fin du sentiment amoureux, de Stéphane Denis : la belle et le mâle blanc
CRITIQUE - Le romancier imagine le dialogue entre une jeune femme de son temps et un homme du siècle dernier sur l’amour et le mariage à l’heure de la guerre des sexes. Un nouveau choc des civilisations !
Presque mort à Venise, de Jackie Berroyer : humeurs vagabondes
CRITIQUE - Humour, fantaisie et nostalgie sont au programme des récits de voyages de cet écrivain singulier.
La Nuit de David, d’Abigail Assor : un jumeau qui déraille
CRITIQUE - Avec son deuxième roman, l’auteur explore le dysfonctionnement d’une famille confrontée à un enfant différent. Tendre et fort.
Mon assassin, de Daniel Pennac : le patriarche vous salue bien !
CRITIQUE - Après neuf volumes de la saga Malaussène, le romancier passe aux aveux et décrypte sa tribu dans un récit testamentaire de génie.
Un jardin pour royaume, de Gwenaële Robert : le paradis vert
LA CHRONIQUE D’ÉTIENNE DE MONTETY - Tournant le dos aux livres en vogue où les auteurs règlent des comptes avec leurs géniteurs, Gwenaële Robert dresse de ses années d’enfance dans un cadre bucolique une fresque colorée, remplie de tendresse.
Quand un arbre raconte le monde, de Franck Lirzin : Robinier Ier, ami des rois et des poètes
CRITIQUE - En ayant choisi de faire parler le plus vieux robinier de Paris à la première personne, le propos de l’auteur devient parfois naïf et souffre de quelques incohérences. L’idée est néanmoins loin d’être inintéressante.
Dictionnaire amoureux illustré des arbres, d’Alain Baraton : une invitation à la connaissance
CRITIQUE - On entre dans ce livre comme on part en balade. Notre regard s’égare, de haut en bas, parce que l’ouvrage est illustré de mille peintures, lithographies, dessins et photographies. Splendide !
Les derniers sur la liste, de Grégory Cingal: les évadés de Buchenwald
CRITIQUE - L’auteur réussit à nous faire découvrir une réalité mal connue: la singulière organisation du camp, sa hiérarchie, ses alliances, ses catégories.