«Je demande à la SNCF de tout mettre en œuvre pour renforcer son offre de trains en direction des stations.» L’appel de Jean-Luc Boch, président de l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), a été entendu. À la suite de l’éboulement survenu sur la RN 90 en Savoie le 1er février et pour permettre aux skieurs de rejoindre les stations de montagne de la Tarentaise, la SNCF indique «pouvoir ajouter un aller-retour entre Paris  et Bourg-Saint-Maurice pendant les quatre semaines des vacances scolaires , soit proposer un millier de places supplémentaires chaque jour et dans chaque sens.»

«Une vraie prouesse technique», se félicite sur X Alain Krakovitch, directeur de TGV et Intercités, sachant que «notre offre TGV inOui est déjà maximisée pour desservir la région en cette saison». Pendant les vacances d’hiver, la SNCF fait circuler chaque jour jusqu’à une trentaine de trains à grande vitesse (dont un Ouigo) à destination de Bourg-Saint-Maurice, à la fois au départ de Paris et de plusieurs villes de province comme Nantes, Rennes ou Lille. Malgré cette augmentation des capacités, de nombreux départs affichent complet peu après l’ouverture des ventes, en particulier les samedis, jour d’arrivée traditionnel des vacanciers.

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Pas de TER supplémentaires «pour l’instant»

Malgré tout, «il reste encore quelques milliers de places pour s’y rendre cette semaine», ajoute Alain Krakovitch. Les horaires de circulation de ce TGV supplémentaire n’ont pas encore été communiqués et seront connus lors de la mise en vente prévue ce mercredi. Si les TGV affichent complet, une alternative consiste à prendre le TGV jusqu’à Lyon, Aix-les-Bains ou Chambéry, puis poursuivre en TER jusqu’en Tarentaise. Les trains régionaux étant sans réservation obligatoire, ils ne peuvent théoriquement pas être complets. Néanmoins, il peut être difficile d’y trouver une place assise les jours de forte affluence.

La région Auvergne Rhône-Alpes, qui gère l’offre TER, ne prévoit pas de renforcer son offre à l’heure actuelle. «On regarde quels sont les flux. En réalité, pour l’instant, il n’y a pas l’expression d’un besoin supplémentaire, indique son président Fabrice Pannekoucke à Ici Pays de Savoie. On continue d’observer la situation mardi et mercredi et, à la faveur des éléments que nous aurons, on regardera pour adapter la jauge.»

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