De l’Ukraine au Moyen-Orient, l’ONU face à son impuissance

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’adressant à la 79ème assemblée générale des Nations Unies, le 25 septembre 2024.  Mike Segar / REUTERS

ANALYSE - Les guerres d’Ukraine et de Gaza ont servi d’accélérateur à la contestation, par les pays du Sud, de l’ordre international dominé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale par les Occidentaux.

Rarement une Assemblée générale de l’ONU aura autant révélé ses divisions et son impuissance, voire son incapacité à faire face aux défis qui secouent la gouvernance mondiale. « La majorité des pays du Sud ne soutiennent pas la vision des États-Unis au Moyen-Orient et ne sont pas derrière Israël… Et puis la Chine et la Russie sont en embuscade dans la guerre d’influence mondiale » : Pour son dernier discours devant l’Organisation des Nations unies, Joe Biden a acté la disparition du système international issu de la Seconde Guerre mondiale en même temps qu’il a reconnu l’affaiblissement des États-Unis comme leader de l’ordre mondial.

Le président américain aurait pu prononcer les mêmes mots sur l’Ukraine : l’invasion russe de février 2022 a souligné l’inefficacité de ce qui était jusque-là l’organe de décision le plus important du monde, comme l’échec des États-Unis à imposer leur vision du conflit hors de l’Europe. L’ONU est devenue inaudible sur les…

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