Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : l'altération du discernement de l’adolescent au cœur de l’enquête

Réservé aux abonnés

Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : l'altération du discernement de l’adolescent au cœur de l’enquête

Stéphane Voirin avait rendu hommage à sa compagne, Agnès Lassalle, le 3 mars 2023, à Biarritz. GAIZKA IROZ / AFP

RÉCIT - L’élève, âgé de 16 ans au moment des faits, enchaîne les examens menés par des experts pour tenter d’expliquer son geste : un coup de couteau dans le thorax de sa professeur d’espagnol.

Un an après, la blessure est toujours vive au collège-lycée catholique Saint-Thomas d'Aquin, à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). Le 22 février 2023, la cité luzienne apprenait avec effroi la mort d’Agnès Lassalle, professeur d’espagnol tuée à coups de couteau par l'un de ses élèves de 16 ans en plein cours. Le temps du deuil et de la douleur a laissé place au temps judiciaire, où se joue une réflexion poussée sur une éventuelle altération du discernement du jeune homme.

Depuis la mise en examen pour «assassinat», et le placement en détention provisoire dans un établissement pénitentiaire pour mineurs de Luc G.* qui est toujours effective à ce jour, l’instruction menée par le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, a enchaîné les auditions d’élèves, des parties civiles et du suspect. Les expertises, elles aussi, ont rythmé la première année d’enquête. Un examen anatomopathologique (analyse des cellules ou des tissus prélevés sur un organe, NDLR), puis d’autres considérations…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir.

Vente Flash

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ? Connectez-vous