Un an après, la blessure est toujours vive au collège-lycée catholique Saint-Thomas d'Aquin, à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). Le 22 février 2023, la cité luzienne apprenait avec effroi la mort d’Agnès Lassalle, professeur d’espagnol tuée à coups de couteau par l'un de ses élèves de 16 ans en plein cours. Le temps du deuil et de la douleur a laissé place au temps judiciaire, où se joue une réflexion poussée sur une éventuelle altération du discernement du jeune homme.
Depuis la mise en examen pour «assassinat», et le placement en détention provisoire dans un établissement pénitentiaire pour mineurs de Luc G.* qui est toujours effective à ce jour, l’instruction menée par le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, a enchaîné les auditions d’élèves, des parties civiles et du suspect. Les expertises, elles aussi, ont rythmé la première année d’enquête. Un examen anatomopathologique (analyse des cellules ou des tissus prélevés sur un organe, NDLR), puis d’autres considérations…