Rachida Dati, premiers pas prudents

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«Chacun sait que j’aime me battre, et je serai donc toujours là pour défendre l’exception culturelle», a déclaré la nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati, lors de la passation de pouvoirs au côté de la ministre sortante, Rima Abdul Malak (à droite). BERTRAND GUAY/AFP

RÉCIT - Connue pour sa pugnacité, la ministre de la Culture incarne le mouvement dans ce remaniement.

Mais où était donc passée Rachida Dati la flingueuse, ce vendredi matin ? Lors de la passation de pouvoirs entre Rima Abdul Malak et Rachida Dati, on vit une nouvelle ministre de la Culture sérieuse comme un pape et dans ses petits souliers. Pas question de faire un bon mot, ou d’avoir l’air de porter des gants de boxe: nommée Rue de Valois à la surprise générale, Dati avait choisi la sobriété, loin de ses récentes performances en conseil municipal de Paris.

Devant la fine fleur des hauts fonctionnaires de la Culture - les salons des Maréchaux du ministère étaient bondés -, la nouvelle entrante a déroulé un programme sage, où les expressions de «culture en partage» et de «culture populaire pour tous» figuraient en haut de la pile. Rachida Dati a même été jusqu’à convoquer André Malraux, figure tutélaire de la Rue de Valois, dont elle souhaite s’inscrire dans «la belle tradition». Au milieu de son discours, Dati a tout de même glissé: «Chacun sait que j’aime me battre, et je serai donc…

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