DIRECT. Salon de l'Agriculture : Gabriel Attal attendu dès 7 heures dans les travées du Parc des expositions
Deuxième passage. Après sa visite surprise samedi soir au cours de laquelle il avait dénoncé le "cirque médiatique" de Jordan Bardella, Gabriel Attal arpente mardi 27 février les allées du Salon de l'agriculture. Le Premier ministre démarre sa journée à 7 heures par la traite des vaches, avant de s'exprimer sur RTL à 7h30. "Le pays est derrière vous", a-t-il assuré à un éleveur. Il ira ensuite voir la vache égérie du salon, nommée cette année Oreillette, puis déambulera toute la journée à travers les stands des différents halls. Cette visite va être scrutée après celle, très mouvementée, d'Emmanuel Macron, alors que l'exécutif est à la manœuvre pour tenter d'enrayer la crise agricole. Suivez notre direct.
"Notre ennemi, ce n'est pas l'étranger, c'est la loi du marché débridée." La première venue, dimanche, de Gabriel Attal faisait écho à celle, le même jour, du leader et tête de liste aux élections européennes du Rassemblement national, Jordan Bardella, revenu sur les lieux lundi. "Notre ennemi, ce n'est pas l'étranger, c'est la loi du marché débridée", a assuré Gabriel Attal, visant sans la nommer l'extrême droite. "Car renoncer à commercer, c'est condamner notre agriculture à sombrer."
Deux personnes jugées ultérieurement après les heurts de l'inauguration. Deux personnes, interpellées samedi en marge des incidents qui ont éclaté lors de la venue d'Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture, seront jugées ultérieurement par le tribunal correctionnel, a annoncé lundi le parquet de Paris. L'une sera jugée pour "menaces de mort à l'encontre d'un élu" et la seconde pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique et rébellion".
Plusieurs leaders de l'opposition en visite lundi. La future tête de liste de La France insoumise aux élections européennes, Manon Aubry, a accusé Emmanuel Macron et Jordan Bardella de "défendre le même modèle agricole", celui d'une "agriculture agro-industrielle" et "dépendante aux pesticides". Propulsée numéro deux de la liste LR aux européennes, la céréalière Céline Imart a fustigé la volonté affichée du RN de "sortir des accords de libre-échange" et accusé Emmanuel Macron d'avoir "pourri" l'événement samedi. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, s'est, lui, défendu de diriger un parti uniquement tourné vers les villes : "le sauciflard, l'apéro, c'est aussi notre culture", a-t-il dit. Le chef de file de la liste socialiste aux élections européennes, Raphaël Glucksmann, a quant à lui étrillé la Politique agricole commune (PAC) actuelle.