Guillaume Tabard: «Les effets politiques attendus de la “voiture Macron”»

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Plusieurs ministres vont se poser en premiers porteurs de cette annonce présidentielle, parmi lesquels Clément Beaune, le ministre des Transports, et Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. Paoloni Jeremy/Paoloni Jeremy/ABACA

CONTRE-POINT - Le lancement par le chef de l’État de la voiture électrique en leasing à 100 euros est l’accomplissement d’une promesse de campagne. Celle-ci a un triple mérite.

S’il n’y a pas eu l’incroyable imbroglio autour de la loi immigration, c’eut été l’annonce de la semaine. À l’Élysée, on n’en espère pas moins un impact positif du lancement par Emmanuel Macron de la voiture électrique en leasing à 100 euros.

Ce coup d’envoi est d’abord l’accomplissement d’une promesse de campagne, ce qui n’est jamais négligeable dans une période de discrédit accru de la parole politique. D’autant que c’était un des rares engagements que l’opinion avait retenus de cette non-campagne de 2022. La réforme des retraites et la voiture électrique en leasing. La première était une réforme nécessaire mais forcément impopulaire ; Macron ne devait pas s’attendre à être remercié d’avoir tenu cette promesse-là. La seconde en revanche ne peut qu’être populaire, même si la cible initiale reste limitée à 25.000 personnes. Elle a surtout un triple mérite.

Miroir inversé de la crise des «gilets jaunes»

Le premier est d’être une mesure de vie quotidienne. La voiture, le trajet pour aller travailler, c’est la politique qui s’intéresse au…

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