Sacha Behar et Augustin Schakelpopoulos: «Nous sommes condamnés à être drôles jusqu’à la retraite»

Cela avait commencé par un message Instagram aux accents définitifs: «Nous rechignons aux entretiens avec les journalistes.» Un refus net que justifient quelques expériences médiatiques mitigées et un crédit accordé à la citation de l’écrivain Mark Twain:«Expliquer l’humour est comme disséquer une grenouille: on apprend beaucoup au cours du processus, mais à la fin la grenouille est morte.» À l’issue de l’été, Augustin Schackelpopoulos fait volte-face et accepte le rendez-vous dans une brasserie du boulevard des Italiens. Il a parcouru la page Wikipédia du Figaro avant d’arriver, apparemment intéressé par l’organigramme de l’entreprise et admiratif du «F» plumé qui tient lieu de logo au journal. Sacha Béhar se montre plus revêche, abordant cette rencontre avec une méfiance non dissimulée.

Les deux individus se sont rencontrés dans un «comedy club» parisien il y a treize ans («Sacha avait fait une très bonne blague sur Angela Merkel, c’était assez rare», se rappelle Augustin, méditatif)…

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