De notre envoyée spéciale Nathalie Simon
« C'est comme si on retrouvait une vie normale», confiait une festivalière septuagénaire après le second tour des législatives. On sent les gens soulagés même si maintenant c'est la panique. » Pendant la parenthèse politique, Avignon était sous apnée, la Cité des papes respire désormais. « Les premiers jours pour le Off ont été très durs et stressants », confirme une spécialiste du spectacle vivant. « L'entre-deux-tours, ce n'était pas l'idéal », constate Frédéric, un attaché de presse qui peine à remplir les soixante places du BA Théâtre avec Changement de vie involontaire, de Jean-Michel Rallet, un ex-entrepreneur dans la finance reconverti en humoriste.
Mais en cette fin de semaine, avec le beau temps et le départ en vacances, devoir électoral accompli, la fréquentation progresse. « Il y a aussi le phénomène du bouche-à-oreille », reprend Frédéric. Jean-Michel Rallet rappelle que seulement 25 % des spectacles du Off ont démarré…