Vote de confiance : Emmanuel Macron en première ligne
Emmanuel Macron est en Moldavie, mercredi 27 août, pour soutenir sa présidente face aux ingérences russes. Mais alors que son Premier ministre vit peut-être ses derniers jours à Matignon, tous les regards convergent vers le Président, qui revient en première ligne. Mercredi matin, en conseil des ministres, aux côtés de François Bayrou qui va demander la confiance à l'Assemblée, il lui apporte un soutien total en déclarant : "C’est un vote de lucidité et de responsabilité. (…) Le défi peut être relevé".
Mais hors caméra, peu de ministres croient aux chances du locataire de Matignon. Et le Président prépare une possible suite sans François Bayrou. "On souhaite que Bayrou réussisse, mais en cas d'échec, il nommera un nouveau Premier ministre", affirme son entourage. Et un profil semble émerger. "Ce serait plutôt un politique avec de l’expérience", confie un ministre.
Gabriel Attal contre la dissolution
Autre option pour le chef de l'État : la dissolution de l'Assemblée, réclamée notamment par le Rassemblement national. Pour le Président, jure son entourage, elle n'est pas à l'ordre du jour. Le patron de Renaissance, Gabriel Attal, lui, n'en veut pas. "Est-ce qu’une nouvelle dissolution apporterait de la stabilité ? Je ne crois pas", a-t-il affirmé. Mais Édouard Philippe l’envisage en cas de blocage. Reste sa démission, demandée par certains à droite comme à gauche. Mais le chef de l’État a toujours répété qu’il comptait aller jusqu’au terme de son mandat en 2027.
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