Les stars sont décidément bien des êtres humains comme les autres. Paul Mescal, l’acteur irlandais connu pour son rôle dans Normal People et Aftersun (pour lequel il a été nommé aux Oscars), ses mini-shorts, son partenariat avec Gucci et ses cardigans ultra-serrés, pourrait bien être vu, bientôt, en train de se débattre avec un casier VintedGo ou déposer une enveloppe scotchée à la va-vite dans un Point Relais. En effet, sa styliste, Felicity Kay, s’est associée au site lituanien de seconde main pour vendre (au profit de l’association irlandaise Pieta, qui lutte contre le suicide) une partie de sa garde-robe portée pendant la tournée promotionnelle de Gladiator II.
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Parmi les quelques pièces, qui seront disponibles à l’achat le 16 décembre, une paire de boots Jimmy Choo (à 800£), une casquette du jeune créateur californien ERL sur laquelle est inscrite le mot «Actor» (acteur en VF, 160£), un pull en cachemire rayé de la marque hollandaise Extreme Cashmere porté pendant son passage dans le Saturday Night Live (575£) ou encore un pantalon de la marque indienne (qui défile à Paris) Kartik Research à 250£. Une sélection qui fait la part belle aux jeunes créateurs, comme ce tee-shirt Henley conçu spécialement pour lui par le jeune écossais B.W Marks. Une pièce unique que les collectionneurs (et les fans les plus acharnées du sex-symbol du moment) devraient s’arracher.
Si, pour Vinted, Mescal est une prise de choix, c’est parce que l’acteur est plus que jamais scruté pour son style. D’abord repéré sur les réseaux sociaux pour ses muscles saillants et ses shorts de football galéique ultra-courts, il est devenu ces derniers temps une icône de mode. Le magazine américain GQ l’a ainsi sacré «homme le plus stylé de l’année 2024», un titre qui doit beaucoup à son style simple (veste Carhartt, jean droit, baskets Adidas ou Camion Boots d’Our Legacy, l’une des chaussures hit du moment) lorsqu’il n’est pas à l’écran, ainsi qu’à son vestiaire de la tournée promotionnelle de Gladiator II, lors de laquelle on a presque autant parlé de ses cardigans XXXS que du film. On a aussi beaucoup parlé, et apprécié, ses costumes de tapis rouges, classiques mais pas trop, à l’instar de ses vestes signées Simone Rocha brodées qui, sur d’autres (moins musclés, moins virils), seraient peut-être vues comme féminines - mais pas sur lui...
Consacré icône de style sur les réseaux sociaux, il a forcément attiré l’attention de la mode. Il y a un an, il posait, cuisses à l’air frôlant l’indécence, dans une campagne Gucci. «Il faudrait avoir vécu à l’autre bout du monde, sans écrans ni réseau, pour être passé à côté des jambes de Paul Mescal, écrivait-on alors. Pour celles et ceux qui auraient manqué cet épisode, résumons : l’acteur irlandais, nouvelle coqueluche du cinéma indépendant (Aftersun, Normal People), est depuis quelques semaines l’égérie d’une campagne Gucci célébrant les 70 ans du mocassin à mors maison. Pourtant, on oublierait presque ces derniers tant les gambettes du presque trentenaire, musclées et poilues, crèvent l’écran. « Les jambes sont-elles à vendre ? » s’interroge un internaute». Les jambes non. Sa garde-robe, si.