La prudence de la droite, prête à rejoindre Michel Barnier sans signer de chèque en blanc à Emmanuel Macron

Réservé aux abonnés
Le 6 septembre, les Républicains Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez et Gérard Larcher (de gauche à droite) arrivent à Matignon, pour être reçu par le nouveau premier ministre, Michel Barnier. THOMAS SAMSON / AFP

RÉCIT - À la veille de leurs journées parlementaires, les LR veillent à ne pas apparaître comme des soutiens automatiques du président.

La confiance des Républicains accordée à Michel Barnier depuis les premières heures de sa nomination à Matignon laisse peu de doute sur la probabilité d’en voir un certain nombre atterrir prochainement au gouvernement. Mardi matin, au lendemain des confidences accordées par le président du Sénat au Figaro , il semblait évident pour beaucoup que cette participation de la droite était bien sur les rails et que chacun devait se préparer à l’éventualité. Gérard Larcher a l’impression que le premier ministre a fait « siennes » les propositions du pacte législatif LR : « Je crois que nous pourrons participer au gouvernement. Cela me paraît logique, car le dialogue que nous avons instauré avec Michel Barnier est fluide et je ne doute pas qu’il puisse nous apporter les garanties nécessaires », assure-t-il.

Parallèlement, quand le premier ministre a arrêté une position générale, dès lundi soir, en confirmant sa présence à toutes les rentrées parlementaires…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous