L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Le recours à la hausse de la fiscalité, même minime, dans la France de 2024, a tout d'un non-sens aux conséquences désastreuses.
Depuis des jours, notre nouveau locataire de Matignon (relayé par ses ministres) distille goutte à goutte le poison des hausses d'impôts. D'abord l'idée d'une « justice fiscale », puis la fumée des fausses pistes, la douce promesse des taxes temporaires, et maintenant le venin, un peu plus de prélèvements sur les grandes entreprises, et ce jeudi une contribution exceptionnelle pour les 65.000 ménages les plus aisés. Michel Barnier voudrait-il nous faire croire que plus d'impôt à petites doses peut devenir acceptable qu'il ne s'y prendrait pas autrement.
En vain, bien entendu. Le recours à la hausse de la fiscalité, même minime, dans la France de 2024, a tout d'un non-sens aux conséquences désastreuses. C'est prendre le risque de raviver le ras-le-bol fiscal et de rouvrir la porte de l'exil. C'est un coup porté à la politique de l'offre qui fait ses preuves, un chiffon rouge agité devant les investisseurs étrangers qui créent des usines et financent nos entreprises.
Seule option, réduire la dépense publiqueEt…