À l’Assemblée, le scénario d’une motion de censure réveille le spectre de la dissolution

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Gabriel Attal s’exprime à l’Assemblée nationale, lors de la séance d’ouverture des «questions au premier ministre», mercredi dernier. Sébastien SORIANO/Le Figaro

DÉCRYPTAGE - La menace brandie par Les Républicains pousse chaque camp à réfléchir en vue d’éventuelles élections législatives.

C’est la petite musique qui monte depuis quelques jours dans les couloirs du Palais Bourbon. Et si Les Républicains mettaient leur menace à exécution? Et si la motion de censure agitée depuis le début de la législature par l’état-major de la droite était enfin utilisée pour faire tomber, grâce à une alliance de toutes les oppositions, le gouvernement? L’hypothèse est prise très au sérieux par l’exécutif et sa majorité relative qui se savent, plus que jamais, dans une situation délicate, surtout sur un sujet aussi important que le budget de l’État et le déficit. «On ne va pas se mentir, les retours sont mauvais. Les chiffres du déficit sont mauvais, notre candidate pour les élections européennes ne décolle pas, la cote de popularité du président est en chute libre. Le risque est important», admet sans ambages un cadre de la majorité présidentielle.

Une motion de censure adoptée dans les prochaines semaines précipiterait immédiatement tous les députés dans le grand flou. Le président de la…

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