JO 2024 : la crainte d’un grand bazar dans les transports parisiens est-elle justifiée ?

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JO 2024 : la crainte d’un grand bazar dans les transports parisiens est-elle justifiée ?

Anne Hidalgo a notamment expliqué qu'«à certains endroits», «le nombre et la fréquence de trains seraient insuffisants». Jean-Christophe MARMARA

DÉCRYPTAGE - En affirmant que les transports parisiens ne seraient «pas prêts» pour les Jeux, Anne Hidalgo a enflammé les débats. Si l’ampleur des travaux qu’il reste à réaliser inquiète certains, les organisateurs et le gouvernement se veulent beaucoup plus rassurants.

Elle a mis les deux pieds dans le plat. En affirmant mercredi soir dans l’émission «Quotidien» sur TMC que les transports ne seraient «pas prêts pour les Jeux Olympiques», la maire de Paris Anne Hidalgo a mis un coup de projecteur sur ce sujet central dont dépend la réussite de l’événement, et lancé au passage une belle polémique. Quelques jours auparavant, le ministre des Transports Clément Beaune avait lui-même dit anticiper des difficultés de circulation dans Paris pendant toute la durée de la compétition, estimant qu’elles seraient «hardcore». Une façon sans doute maladroite de préparer psychologiquement les Parisiens qui n’auraient pas mis leur appartement à louer sur Airbnb à vivre un enfer durant l'été 2024. Depuis, les deux camps s’affrontent, à coups d’interviews et de piques sur X (ex-Twitter). Si les uns défendent un timing «tendu mais tenu», d’autres énumèrent les points qui pourraient poser problème.

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