Cet article est issu du Figaro Magazine
Même les algorithmes si perfectionnés d’Instagram s’y perdent et s’affolent quand il s’agit d’elle. Elle est assurément imprévisible, éclectique, sûrement polyvalente et peut-être un peu touche-à-tout, bien qu’elle n’aime pas le mot. Et pourtant, quelle chanteuse lyrique peut se targuer d’avoir commencé sa carrière dans le métal? Son père était chef d’orchestre, sa mère violoniste et la petite Marina, tout en jouant de la flûte, s’amusait à parodier les cantatrices.
Aujourd’hui, elle ne les imite plus: le monde entier l’a vue, lors de la cérémonie d’ouverture des JO, à la fenêtre de la Conciergerie, entonner le fameux Ah! ça ira, ça ira, ça ira accompagnée du groupe métal français Gojira. Ce même jour, le monde entier l’a applaudie dans son interprétation de la célèbre Habanera de Bizet, en Carmen insolente et splendide dans son «l’amour est un oiseau rebelle», qui lui va si bien. Et pourtant, avant ce triomphe, le chemin a été long.
À lire aussiMarina Viotti: «L’opéra est l’art idéal pour parler aux jeunes!»
Elle a d’abord fait…