La France insoumise a condamné dans un communiqué samedi 13 avril l'attaque lancée par l'Iran contre Israël, fustigeant une «riposte» synonyme d'«escalade militaire». «La France insoumise a condamné le bombardement du consulat iranien et le meurtre des seize personnes qui s'y trouvaient. Elle condamne tout aussi clairement et fermement la riposte iranienne. En effet, cette dernière accepte l'escalade militaire et fait seulement le jeu des partisans d'une généralisation de la guerre», a écrit le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon.
«La France insoumise demande au gouvernement français d'agir avec la plus grande fermeté pour le cessez-le-feu et de tout faire pour la désescalade et pour la recherche de la paix. Une réunion du conseil de sécurité de l'ONU doit être convoquée de toute urgence», selon le communiqué.
«Escalade (...) réelle et inquiétante»
Pour LFI, «une sortie par le haut de la crise est possible sur la base de garanties mutuelles de non-agression, du jugement des responsables du bombardement en Syrie et de toutes les violations du droit international». Elle juge que «le cessez-le-feu immédiat entre Iran et Israël est une priorité absolue» et estime «urgent d'arrêter le génocide à Gaza qui est à l'origine de la régionalisation de la guerre».
La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a estimé de son côté sur X que «rien ne peut justifier des attaques d'un pays souverain», s'inquiétant d'une «escalade (...) réelle et inquiétante» et demandant une «réunion du Conseil de sécurité des Nations unies et du Conseil européen».
Le président de LR, Éric Ciotti, a exprimé sur X son «soutien à Israël attaqué cette nuit par l'État islamiste d'Iran». «La France doit être aux côtés d'Israël qui lutte pour sa survie et la survie de la seule démocratie du Proche-Orient. Pensées pour le peuple israélien», a-t-il écrit.
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a condamné samedi l'attaque menée contre Israël par l'Iran qui «franchit un nouveau palier dans ses actions de déstabilisation et prend le risque d'une escalade militaire». «La France réaffirme son attachement à la sécurité d'Israël et l'assure de sa solidarité», a-t-il ajouté.